Le coaching : pour des salariés pleinement investis

Aujourd’hui, Résilience vous fait part d’un article intitulé « Le Coaching remboursé par la Sécu ». Portant sur les bienfaits du coaching en entreprise, cette publication est parue sur le site RH INFO. Nous devons cet article à François Chauvin, un consultant en transformation RH et coach expérimenté.

Si cette parution a particulièrement retenu notre attention, c’est parce que derrière un titre intriguant, son auteur dresse un état des lieux saisissant du malaise de certains salariés. Surtout, il démontre de quelle manière un coaching peut remédier à cet état de fait.

Résilience vous expose les idées à retenir de cet article.

 

Votre salarié est-il réellement présent ?

Provocante, cette question a le mérite de mettre en lumière une tendance qui s’observe dans bon nombre de milieux professionnels. En effet les recruteurs relèvent une forme de désengagement de certains salariés. Candidats ne se présentant pas au jour de l’embauche, personnels effectuant des passages éclairs au sein des entreprises : autant d’attitudes qui questionnent les entreprises quant à la capacité d’implication de leurs collaborateurs. S’ils sont certes physiquement présents, certains salariés ne sont ; selon toute vraisemblance, pas investis « humainement » dans leurs fonctions.

 

Être soi tout en étant investi professionnellement : une équation complexe

Les apparences sont parfois trompeuses. Une nouvelle recrue peut en effet donner l’image d’un plein investissement dans son rôle. Cependant, cette situation peut s’avérer fragile dès lors que le salarié se montre sensible aux notions « d’éthique, de qualité relationnelle » ou d’image de son entreprise. De fait, ces aspects peuvent entrer en complète contradiction avec son propre système de valeurs. Un système lui-même influencé et modelé par le contexte dans lequel évolue le salarié. François Chauvin explique : « La pression du discours sur le développement personnel, les troubles existentiels liés aux malaises sociétaux et environnementaux, l’obésité informationnelle liée au digital font que les salariés supportent difficilement de ne plus être eux-mêmes dans leur activité professionnelle

 Ainsi donc, un salarié qui se focaliserait sur ses aspirations profondes et qui constaterait leur inadéquation avec son environnement de travail en nourrirait une légitime frustration, voire une véritable « colère ». En résulterait un désengagement professionnel. Pire, certains s’exposeraient à des désagréments psychologiques ou physiques.

 

Un remède efficace : le coaching

Face à la perte de sens que ressentent certains individus dans le cadre de leur profession, François Chauvin expose les différentes vertus du coaching :

  • La prise de recul sur ses envies et valeurs
  • Le développement d’une meilleure connaissance de soi
  • Le développement d’une capacité à harmoniser ses capacités personnelles et son engagement professionnel
  • L’acquisition d’une forme de confiance en soi favorisant l’expression de ses doutes dans le milieu professionnel, dans l’optique d’y apporter ou d’y trouver des solutions

 

En définitive, le coaching permet au salarié d’accorder ce qu’il « est » avec ce qu’il « fait ». Comme  le dit si bien l’auteur, il devient « un produit de première nécessité lorsque les individus s’isolent d’eux-mêmes et sont sur des faux semblants ». On comprend dès lors le titre volontairement accrocheur suggérant qu’il soit « remboursé par la sécu ». Ses bénéfices, tant sur le plan humain qu’au niveau de l’entreprise (plus de productivité, moins d’absentéisme) méritaient bien ce trait d’esprit.

Retrouvez l’intégralité de l’article de François Chauvin ici